× Poussières de fée envoyées : 25 × Date d'inscription : 31/07/2015
| Sujet: Chandelier feat libre Lun 10 Aoû - 22:01 | |
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La nuit était tombée depuis deux bonnes heures et Aymeric s’ennuyait à en mourir chez lui. Henry, son colocataire, était parti faire la fête avec ses potes. Aymeric n’avait pas eu envie de l’accompagner cette fois-ci. Le pauvre ! Il avait encore en tête son ex-petit-ami, Kyle, qu’il n’arrivait pas à oublier. Il avait beau essayer de se souvenir de leur dernière dispute qui avait conclu par leur rupture, il ne s’en rappelait absolument pas. C’était un vrai mystère pour lui mais également une véritable torture ! Le jeune homme l’aimait toujours autant qu’avant et ça lui faisait mal de ne plus le voir, ni entendre sa voix, ni pouvoir le toucher. Ric avait vraiment mal et n’était pas bien ce soir-là. Finalement, il se décida à sortir un peu, histoire de se changer un peu les idées. Au début, il laissa ses pas le guider mais à chaque fois, c’était pour mieux l’emmener devant chez Kyle et Aymeric ne fit que passer devant sa maison, le regard triste. Il se rendit ensuite dans le bar le plus proche. Normalement, on ne servait pas aux moins de 21 ans mais dans ce petit bar, le gérant et le barman ne regardaient pas sur l’âge. Le jeune homme se commanda un wisky, ce qui était rare. Cela voulait dire qu’il était mal au point. Même draguer quelqu’un d’autre ne lui disait rien. Il était libre mais son cœur restait fidèle malgré tout ! Pourquoi ? Il se demandait pourquoi ! Et avec ces étranges rêves qu’il faisait depuis environs quatre mois, cela ne l’aidait pas trop. Dans ses rêves, il se voyait en fils de Merlin et de la Dame du Lac et il était en couple avec Kyle, fils de … Mord’hu du film « Rebelle ».
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× Poussières de fée envoyées : 25 × Date d'inscription : 22/08/2015
| Sujet: Re: Chandelier feat libre Mar 25 Aoû - 4:05 | |
| Edward avait enfilé son meilleur costume. Ou plutôt, son plus beau faciès. Ca faisait quelques jours que Henry n'avait pas laissé la place à Edward. Et cela s'en faisait ressentir. Il devenait plus faible, plus facile à manipuler. Henry ressentait des absences, avait des mal de tête à force d'entendre Edward lui hurler de le laisser prendre sa place. Finalement, c'est dans son sommeil que Hyde décida de se découvrir.
Mais dans cet appartement, il n'avait rien. Il prit alors ses clefs, fouilla dans la réserve d'épargne de Jekyll pour y piocher quelques billets et lui prit une fiole de la Potion. Au cas où. Aussitôt ses affaires rassemblées, il se dirigea vers son petit studios. Il songea à quoi faire, pendant ce temps. Tout guilleret et sifflotant. Il se changea chez lui et se regarda dans le miroir. Il avait encore grandi. Il devait bientôt dépasser les 2m05. A penser qu'à une époque, il était bien plus petit que Jekyll. La belle époque révolue.
Edward décida de se murger une gueule effroyable. Ca le changerait. Il y avait tout à fêter ! Son retour, son retour et. Son retour ! Il avait un compte en banque entier sous la main. Il ne pensa pas une seconde aux dégâts qu'il laisserait entre les mains de ce bon vieux Jekyll. C'était lui le raisonnable.
Edward entra dans un bar. Le barman se tourne vers lui quand il entra. Et Hyde balaya la pièce du regard. Et eut un sourire. Trop calme. Quelle heure il est, merde ? Où sont les filles, où sont les bières ? Où est la musique ? Ca manquait cruellement d'ambiance. Hyde traina son corps de mastodonte jusqu'au comptoir où hésita. Une bière ? La bonne blague. Un whiskey, vodka ? Une boisson à puceau en manque de sensation. Edward étira un sourire carnassier. Les barmen appréciaient moyennement son attitude.
« Sors-moi ta plus belle bouteille, Barman ! Ce soir, c'est la fête ! » S'exclama-t-il tout haut en levant haut le bras.
Et c'est ainsi qu'on lui servait de l’absinthe en toute illégalité. Beaucoup de bars de coins sombres servaient ce genre d'alcool qui, de nature à rendre fou et aveugle, était simplement interdit par l'Etat. Et c'était ça qui était bon !
Pendant que le serveur lui servit un fond prudent de shooter, Edward passa la main sous le cul de la bouteille qu'il souleva, poussant le barman à y aller avec plus de cœur. Aller, santé ! Hyde termina cul-sec son petit verre dans un grognement satisfait. Il tapa sur le comptoir brutalement et en réclama un autre.
« Aller, aller ! Sois pas timide ! » lança-t-il alors que tout le bar le regardait d'un coin de l'oeil inquiet.
Edward fit tomber le verre une seconde fois. Cette fois, il sentit à peine la brûlure de l'alcool lui lécher la gorge. Et déjà, il avait la tête qui tournait et à voir trouble. Hyde était un homme d'une carrure gigantesque. Mais on parlait d’absinthe. Pas de pisse de chat. Et alors qu'il allait recommander un autre verre (voir la bouteille, il était bien partie), il tourna la tête sur ce qui lui semblait être la femme de sa vie. Ou du moins celle de sa soirée. Un châssis de luxe auquel il songea qu'il adorerait se frotter contre la carrosserie, cette nuit. Il se tourna et siffla. La dame ne répondit pas. Et contenta de l'ignorer en passant devant lui.
Edward n'était pas vraiment du genre à laisse tomber. Et quand il vit qu'elle ne daigna pas lever un seul regard sur lui (plus par peur que par mépris), il lui attrapa la main et la tira contre lui. La jeune femme se mit à s'exclamer, se débattre gentiment sans trop de hargne. Tout du moins pour la force herculéenne de Hyde qui poussait un odieux ricanement dans le creux de sa gorge parfumée. Le barman fit semblant de ne rien voir en nettoyant les verres. Il y avait encore trop peu de personne pour être témoin de sa lâcheté et pour le moment, il espérait encore qu'Edward abandonnerait avant que la petite ne commence à s'affoler.
« Ehe, mon ange, reste tranquille ! J'en ai connu pas mal des saintes-nitouches dans ton genre. Crois-moi qu'elles faisaient pas leur farouche bien longtemps avec moi. »
Edward avait l'habitude de faire ça sans vraiment se faire importuner. Ou du moins, il ne s'en souciait que très peu. En général, les filles se laissaient gentiment faire et parfois, elles criaient tant que le barman menaçait d'appeler la police. Et c'était bien là, le drame. Edward les laisser tranquille mais une fois dehors, il suivait ces petites putes, dans la nuits et trouvait là un jeu bien plus excitant que tout le reste ! |
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